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Quel que soit le secteur d’activité, il est fort probable que vous ayez à vivre au cours de votre carrière une rupture majeure, économique ou technologique, qui fera voler en éclat vos certitudes. Un secteur a érigé la rupture comme dogme : le secteur des technologies de l’information. Cette suractivité fait peser sur le DSI (Directeur des Systèmes d’Information) une pression permanente dans un quotidien en mouvement où son rôle est plus important que jamais. Focus.

Transformation digitale : de nouveaux défis pour les entreprises

En effet, le secteur des technologies de l’information, mais aussi de la communication avec en tête le domaine des télécommunications- est caractérisé par la naissance de façon récurrente de nouveaux outils de développement qui viennent renforcer les techniques ou carrément bouleverser les usages. Aujourd’hui, et depuis environ dix ans, l’heure est ainsi à la transformation digitale des entreprises.

Qu’est-ce que la transformation digitale ?

Mais qu’est-ce que la transformation digitale ? Afin d’en donner une définition simple et concise, il est possible de dire que :

La transformation digitale est l’utilisation des technologies pour améliorer radicalement la performance et le développement d’une entreprise.

Le terme est apparu officiellement en 2014, mais ladite transformation renvoie à un mouvement initié au niveau entrepreneurial depuis la fin des années 90.

Quels sont les trois piliers de la transformation numérique ?

Pour mieux comprendre ce qu’est la transformation numérique et favoriser l’avènement de cette dernière au sein de l’organisation, il faut observer qu’elle repose sur trois piliers fondamentaux qui sont la culture d’entreprise, la technologie et le développement des compétences humaines.

Ce sont ces éléments, interconnectés, qui forment l’assise sur laquelle les dirigeants édifient l’avenir numérique de leur organisation.

Ainsi, la culture d’entreprise constitue le premier pilier essentiel. En effet, les dirigeants doivent favoriser une culture qui encourage l’adaptabilité, l’innovation et la collaboration. Une culture d’entreprise bien ancrée dans la transformation numérique facilitera, de fait, l’acceptation du changement et stimulera la créativité au sein de l’équipe.

Le deuxième pilier, fondamental lui aussi, réside dans la technologie. Il est crucial d’adopter des solutions technologiques innovantes pour rester compétitif sur le marché numérique. Les dirigeants doivent investir dans des infrastructures numériques robustes, explorer les nouvelles technologies et intégrer des solutions qui optimisent les opérations et, in fine, stimulent la croissance.

Enfin, le troisième pilier repose sur le développement des compétences humaines. La transformation numérique ne réussit que si les collaborateurs possèdent les compétences nécessaires pour exploiter les nouvelles technologies. Les dirigeants doivent investir dans la formation et le développement professionnel pour garantir que leur équipe est prête à relever les défis numériques, favorisant ainsi l’adaptabilité et la résilience face au changement. Il n’y a certainement rien de pire pour un collaborateur que d’avoir des outils performants mais d’être délaissé dans l’acquisition des connaissances nécessaires pour s’en servir.

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Ainsi, la culture d’entreprise, la technologie et le développement des compétences humaines s’entrelacent pour soutenir une transformation numérique réussie.

Quel sont les trois principaux objectifs de la transformation numérique ?

De cette réussite dépend entièrement la réalisation des objectifs de ladite transformation, ainsi que celle des enjeux inhérents.

Ainsi, quels sont les objectifs et enjeux de la transformation numérique pour une organisation ? Tout d’abord d’assurer la pérennité et la compétitivité dans un environnement technologique et économique en constante évolution. Les dirigeants d’entreprises et cadres donc les directeurs des systèmes d’information ont un rôle central à jouer dans cette mutation, en comprenant les enjeux et en élaborant une stratégie de transformation numérique efficace.

Le second objectif est ainsi de créer de la valeur à travers l’innovation car, en effet, les nouvelles technologies, telles que l’exploitation du big data, ouvrent des perspectives inédites pour comprendre les besoins du marché. Cette création de valeur passe également par la digitalisation des processus internes et la mise en place de plateformes adaptées. Les dirigeants doivent identifier les opportunités offertes par les nouvelles technologies pour optimiser la productivité, réduire les coûts opérationnels et renforcer l’efficacité globale de l’entreprise. La mise en œuvre de plateformes collaboratives et la gestion des données sont des éléments clés pour maximiser cette création de valeur.

Un troisième aspect, lui aussi crucial, est l’orientation vers les usages digitaux et l’amélioration de l’expérience utilisateur. Les dirigeants doivent comprendre que la satisfaction du client repose de plus en plus sur des interactions numériques fluides et personnalisées. Une stratégie de transformation efficace doit intégrer des solutions technologiques centrées sur l’expérience utilisateur, de la conception des produits à la prestation des services.

La transition digitale : une rupture sociétale et comportementale

Ainsi, la transformation digitale constitue la nouvelle rupture dans la gestion des systèmes d’information que connaissent les entreprises. Avant elle, on peut aussi citer :

  1. L’avènement du fédérateur IP qui a rendu possible l’avènement d’Internet,
  2. L’accès très haut débit qui l’a rendu utilisable,
  3. Le téléphone mobile qui nous a donné le don d’ubiquité,
  4. Et enfin le smartphone qui nous a rendu omniscient,

Contrairement à ces quatre grandes ruptures, la rupture majeure de notre temps -la transformation digitale- n’est pas une rupture technologique, mais une rupture sociétale et comportementale.

Les systèmes d’information doivent s’adapter en réponse aux nouveaux projets informatiques, aux stratégies de l’entreprise et aux nouveaux besoins des utilisateurs. Depuis dix ans, les secteurs des médias, de la vente en ligne, de la finance, du transport, de l’éducation, de la santé et bien sûr des télécoms ont amorcé le virage.

Pour rendre cela possible, les DSI ont dû s’adapter et répondre aux nécessaires évolutions de leur rôle.

Comment accompagner et accélérer le projet de transformation digitale de l’entreprise ?

Accompagner et accélérer le projet de transformation digitale d’une entreprise implique une approche holistique, intégrant plusieurs facettes clés :

  • Investir dans le développement des compétences techniques est essentiel. En formant les équipes à l’utilisation des nouvelles technologies, notamment dans le contexte de la chaîne logistique, on renforce leur capacité à tirer parti des outils digitaux.
  • Établir une communication transparente avec les parties prenantes internes et externes, ainsi qu’une collaboration étroite avec les fournisseurs et les clients, sont des éléments clés pour assurer le succès du projet. La gestion de la relation est fondamentale en matière de digitalisation. De plus, rester à l’écoute de tous les collaborateurs en interne est également crucial durant la transition.
  • Intégrer des nouveaux usages digitaux afin de contrôler et optimiser les nouveaux process mis en place, tels que par exemple la maintenance prédictive qui permet d’optimaliser la chaîne logistique en anticipant les pannes et en améliorant l’efficacité opérationnelle. Evidemment, le personnel devra être accompagné pour s’approprier ces nouvelles méthodes.

Ainsi, la prise en compte des collaborateurs, leur écoute et formation, sont essentielles à la réussite d’un projet de transformation digitale. Mais au sein de l’organisation et de ce processus complexe, certains ont -plus que d’autres encore- un rôle majeur à jouer dans la remise en question des modèles jusqu’alors établis et dans le partage des informations aux équipes : le DSI.

Le DSI : métier et rôle, organisation et nouveaux défis

À l’heure où la transformation digitale a révolutionné et révolutionne encore nos entreprises et tous les secteurs, le métier de DSI est donc assurément la clé de voûte du bon déroulé et fonctionnement de la transformation digitale. Mais qu’est-ce exactement que ce métier ?

Que veut dire DSI et quelles sont les 4 fonctions d’un système d’information ?

Le DSI est le Directeur des Systèmes d’Information et la DSI est la Direction à laquelle il appartient.

Au quotidien, il est en charge de la gestion des technologies de l’information et de l’alignement de ces dernières sur les objectifs stratégiques et projets informatiques de l’organisation.

Ainsi, le métier de DSI consiste à travailler :

  • Sur la stratégie informatique : en droite ligne avec les objectifs commerciaux, en planifiant à long terme et en mesurant et gérant les risques liés à l’infrastructure informatique.
  • Sur la gestion des systèmes et des données : car il est responsable du pilotage efficace des systèmes d’information et des bases de données.
  • Sur la sécurité informatique : en mettant en place des mesures de sécurité robustes pour protéger les informations sensibles des éventuelles différentes cyberattaques.
  • Sur la gestion des projets informatiques : en développant et déployant les nouveaux projets, systèmes, logiciels ou transformation numérique de l’entreprise.
  • Sur la communication interne : en étant en mesure d’expliquer les enjeux de l’usage des nouvelles technologies à l’ensemble des collaborateurs et avec des termes simples.

Ainsi, il agit complètement sur les 4 fonctions du système d’information, à savoir :

  1. La collecte de données,
  2. Le stockage des données,
  3. Le traitement de l’information,
  4. La distribution des résultats.

Il est, de fait, un maillon fort du circuit de transmission des stratégies de l’entreprise et contribue ainsi à la conduite du changement, à l’organisation de la maintenance, à la réussite du processus de production et, par extension, à la bonne réalisation des objectifs de performance.

Quelle définition actuelle pour le métier de DSI ?

Si les missions « historiques » de ce dernier étaient principalement de mettre en place et manager les outils nécessaires à la croissance de l’entreprise, face à la transformation digitale, la profession s’est largement modifiée.

Aujourd’hui, le DSI est responsable de la mise en œuvre et de la gestion des systèmes informatiques au sein de l’organisation. De plus, il supervise la sélection des langages de programmation et s’assure que les technologies répondent aux besoins des utilisateurs.

Plus uniquement fonction support, il est aujourd’hui force de proposition au sein des entreprises.

Quel est le rôle du DSI dans la stratégie et la vision de l’entreprise ?

Avec une fonction également stratégique, le DSI contribue désormais au contrôle de gestion en analysant avec anticipation les évolutions technologiques et en assurant la sécurité des données. De fait, son rôle implique une vision claire des objectifs organisationnels ainsi qu’une collaboration étroite avec l’équipe dirigeante afin d’aligner l’usage des technologies aux besoins de l’entreprise.

Avec la transformation digitale et l’action du DSI, l’entreprise est repensée de bout en bout : le DSI, moteur de l’ambition, externalise une partie de l’action vers des experts, les RH sont repensées, la relation client est modelée et la direction générale remet en question les modèles marketing d’après-guerre qui aujourd’hui ne fonctionnent plus.

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Les nouvelles technologies de télécommunication au service des DSI

La première priorité du DSI est de mettre à niveau le socle numérique qui rendra possible la transformation des ambitions et des métiers. Lors de cette étape, l’opérateur en télécommunications est le partenaire idéal. Puis, afin de bâtir la transformation digitale de l’entreprise, le DSI saura accompagner le choix de technologies en fonction des stratégies et besoins, dont voici quelques exemples.

Qui dit « externalisation » de service informatiques dit très haut débit, sécurité et résilience

Le DSI n’est plus une fonction support, il est le moteur de l’ambition. Une ambition permise par la puissance des nouveaux outils numériques. Le cloud a, par exemple, changé l’approche en mettant à disposition des applications et infrastructures flexibles, managées et adaptatives aux profils et métiers. Internet est ainsi passé du statut de vitrine à celui de porteur du business.

La résilience des infrastructures n’est pas une option : elle impose aux accès haut débit une fiabilité et une sécurité sans faille. La fibre optique devient la norme : elle permet donc aux applications et infrastructures d’être consommées par la DSI et les métiers sous forme de services managés et payés à l’usage (SaaS, IaaS …),

Qui dit « collaboration » dit communication unifiée, services cloud et mobilité

Avec la transformation digitale que connaissent les entreprises, nous ne travaillons et ne travaillerons plus jamais comme avant. Il ne s’agit plus seulement de téléphoner, il s’agit d’accélérer le business de l’entreprise. Les technologies sont matures : il est temps de passer à la phase d’adoption en masse. Le métier de l’opérateur est de créer des services industrialisés et sécurisés à partir de technologies complexes, de les adapter à chaque profil utilisateur et de les facturer à l’usage.

Qui dit « BigData » dit IoT, API et Analytics

Notre ère est aussi cette de la « société connectée ». Hommes et objets mais aussi interactions entre eux permettent d’aller directement à l’essentiel. Encore faut-il garantir une qualité et une sécurisation des données qui seront utilisées par les entreprises pour devancer les volontés et ambitions de ces dernières.

La couverture 4G/5G n’est plus un confort mais une exigence : de fait, les solutions de couverture indoor (à l’intérieur des bâtiments) se développent en zone blanche ou au sein des bâtiments HQE. Enfin, l’IoT (Internet des objets) vient booster l’activité et développer l’expérience client.

Qui dit « business models » dit Pay-per-use, flexibilité et modèles de souscription

Tout est prêt pour imaginer, tester et entreprendre : les solutions existent et sont nombreuses ! Pourtant certains freins au changement restent forts dans les entreprises mais ils ne sont désormais plus technologiques : ils sont liés à l’inertie des structures, au manque de prise de risques et à l’incompréhension par rapport à ce que la transformation digitale induit comme changements. Pourtant, la technologie est là et les formules répondent aux nécessités.

Par exemple, à l’heure où le modèle est de moins en moins celui de l’engagement, les opérateurs en télécommunication propose des formules sans abonnement, notamment pour certaines options à l’image des options internationales (roaming) disponibles en Pass 24h ou en options évolutives.

En somme, la responsabilité du DSI est plus importante que jamais ! Sa position stratégique au comité de direction de l’entreprise et sa totale collaboration avec le CMO (Chief Marketing Officer /responsable marketing) est vitale pour l’avenir et pour la mise en place rapide d’un socle numérique robuste et flexible. En ce sens, le DSI est un acteur de premier plan dans l’élaboration des stratégies, non seulement digitales, mais aussi relatives au développement de l’entreprise. Pour cela, il devra choisir un partenaire engagé à ses côtés et qui pourra l’accompagner et le supporter durant ce voyage : un partenaire de service mettant la proximité, l’agilité et la technologie au cœur de ses engagements.

Ce qu’il faut retenir

La transformation digitale et les nouveaux paramètres du métier de DSI :

Les systèmes d’information doivent s’adapter en réponse aux nouveaux projets informatiques, aux stratégies de l’entreprise et aux nouveaux besoins des utilisateurs. Depuis dix ans, les secteurs des médias, de la vente en ligne, de la finance, du transport, de l’éducation, de la santé et bien sûr des télécoms ont amorcé le virage. Pour rendre cela possible, les DSI ont dû s’adapter et répondre aux nécessaires évolutions de leur rôle qui intègre désormais : gestion des systèmes informatiques, des outils servant la croissance de l’entreprise, de ceux améliorant l’expérience client, tout en étant force de proposition et acteur stratégique en interne.