Parmi tous nos usages quotidiens, celui de la collaboration numérique a, elle aussi, une incidence sur l’environnement. On estime aujourd’hui à 4% la part du numérique dans l’émission des gaz à effet de serre. Elle sera de 8% en 2025. Pour réduire cet impact, il est possible de former vos collaborateurs à quelques gestes simples.
En effet, la généralisation du télétravail a renforcé considérablement les usages du cloud et des communications unifiées : visioconférence, travail collaboratif, logiciels et applications métier ; la virtualisation du poste de travail entraîne une plus grande sollicitation des réseaux et ainsi une plus grande consommation d’énergie. Même si parallèlement, ce travail à domicile réduit la pollution liée aux déplacements et aux transports, il accroît celle du numérique. Pour tenter de limiter ces incidences, certains réflexes sont à promouvoir.
1) Rationaliser l’usage de sa boite mail
1 mail avec une pièce jointe de 1 Mo émet environ 20 grammes de CO2, soit l’équivalent de la consommation électrique d’une ampoule de 60 W pendant 25 minutes. C’est pourquoi il est vivement conseillé de limiter les envois de mails superflus, de compresser au maximum ses pièces jointes mais aussi de se désabonner de toutes les newsletters qui ne présentent pas d’intérêt pour l’utilisateur. Enfin, il est recommandé de privilégier les messageries instantanées professionnelles ou le serveur de l’entreprise pour échanger avec son équipe.
2) User du cloud avec précision
Le cloud a révolutionné nos usages et nos réflexes en matière de stockage. Pour autant, il est très gourmand en énergie. En 2018, la consommation d’énergie des data center en Europe était de 76,8 TWh, elle devrait passer à 98,52 TWh d’ici 2030, soit une augmentation de 28 %. Pour limiter cet impact, il est recommandé de désactiver les transferts automatiques de données et surtout de faire le tri avant de les stocker. D’une manière générale, il est important de supprimer toutes les données obsolètes, qu’elles soient en stockage local ou en cloud…
3) Privilégier le réseau fixe au réseau mobile
La 4G consommerait jusqu’à 23 fois plus d’énergie que le Wi-Fi. Il est donc recommandé aux entreprises d’équiper leurs salariés de smartphones VoWi-Fi et ainsi de basculer sur le wifi plutôt que sur le réseau mobile.
4) Limiter ses recherches web
1.000 requêtes Google produisent l’équivalent en CO2 d’une voiture parcourant un kilomètre. Or on en compte 80 000 par seconde, soit 6,9 milliards de requêtes par jour. Pour limiter l’usage du moteur de recherche, vos collaborateurs peuvent soit directement taper l’adresse du site s’il est identifié, ou fonctionner avec des signets pour les sites régulièrement consultés.
5) Organiser la reprise des flottes de smartphones
Concernant les terminaux mobiles, de plus en plus d’offres prévoient la reprise et le recyclage du matériel afin de lui redonner une seconde vie. Depuis quelque temps, des modèles basés sur la location facilitent cette économie circulaire en organisant de bout en bout la chaîne de recyclage.
6) Éteindre tous les équipements la nuit
Enfin, il reste des mesures de bon sens, qui s’appliquent pour tout et tout le temps. A savoir, la nuit et le week-end, assurez-vous d’éteindre tous les écrans, équipements, ordinateurs et box comprises… !
Chaque entreprise peut, en effet, participer à l’effort collectif en sensibilisant ses collaborateurs aux éco-gestes, en organisant par exemple une journée dédiée à l’environnement ou encore en éditant un guide de bonnes pratiques à destination des salariés. Ainsi, ensemble, nous serons en mesure de minimiser notre impact sur l’environnement.
Semaine du développement durable : du 18 septembre au 8 octobre 2021
Journée mondiale de l’environnement : le 5 juin