Pour accompagner vos process et engagements éco-responsables, voici quelques bonnes pratiques à imposer à vos équipes quant à l’utilisation de leur mobile…

Il est indispensable au quotidien, il rend bien des services mais pourtant, le smartphone n’a pas toujours la « green attitude ». En effet, il faut savoir qu’il est constitué de 30 à 50% de plastiques et de matières synthétiques. Mais surtout, il recèle 40 à 60% de métaux dont l’extraction se révèle extrêmement polluante. Avec 80 à 85% de métaux ferreux et non ferreux comme le cuivre, l’aluminium, le zinc, l’étain ou le nickel, 15 à 20 % de substances telles que le carbone, le lithium, le magnésium ou le cobalt, 0,5% de métaux précieux (or, argent, platine et palladium) et 0,1% de terres rares et métaux spéciaux (europium, yttrium, terbium ou gallium), le cocktail représente un coût environnemental colossal ! Pour l’ADEME qui a collecté toutes ces données dans une étude, 88% des français changent de smartphone alors qu’il fonctionne encore… Mais il n’y a pas de fatalité et vous pouvez en tant qu’utilisateur ou que gestionnaire de flotte mobile, agir de manière plus éco-responsable.

Conseil N°1 : Préserver la durée de vie de la batterie

Selon une étude du cabinet GECE, publiée à la fin 2018, 39% des Français ayant un smartphone ont dû le changer à cause d’un souci de batterie. Or l’extraction des métaux qui la compose est particulièrement polluante. Sensibilisez vos collaborateurs à la nécessité d’adapter leurs comportements, afin de prolonger l’espérance de vie de cette dernière. Rappelez-leur qu’il faut, dans la mesure du possible, aller systématiquement au bout de l’autonomie proposée par le smartphone. Le nombre de cycles de recharge étant limité, ils doivent éviter autant que possible les recharges partielles. Pour réduire la fréquence de charge/décharge, vous pourrez également, grâce à une solution de gestion de flotte mobile, réduire l’intensité du rétro-éclairage sur l’ensemble de la flotte et activer les modes d’économie d’énergie à chaque fois que cela est possible.

Conseil N°2 : Réparer plutôt que renouveler

Même si la politique de certains fabricants ne vous y incitent guère, vous pouvez prolonger la durée de vie des smartphones qui composent votre flotte en les entretenant. Lorsque la batterie montre des signes de faiblesse, pourquoi renouveler le smartphone alors qu’il serait possible de faire intervenir un technicien pour insérer une batterie neuve. Des nombreux réseaux spécialisés ont vu le jour et peuvent en moins de deux heures changer des connectiques capricieuses ou des écrans fêlés !

Conseil N°3 : Passer au reconditionné

Malgré vos différentes initiatives, il arrive toujours un moment où le renouvellement d’un smartphone est un passage obligé. Même pour les flottes d’entreprises, le recours au marché du reconditionné peut aujourd’hui faire sens. Ces smartphones « d’occasion » sont remis dans une étant proche du neuf, au moins en ce qui concerne les composant les plus sujets à l’obsolescence (connecteurs, batteries, écrans). Le marché grand public a déjà massivement adopté le réflexe du reconditionné. La preuve : en 2018, 140 millions de smartphones reconditionnés ont été écoulés dans le monde.  Apple propose depuis quelques jours sur le marché français des iPhone reconditionnés… Jusqu’alors réservées au marché américain, ces offres sont un signal fort !

Conseil N°4 : envisager les smartphones « éthiques »

Vous pouvez aller encore plus loin dans votre quête de « green » en vous orientant pour votre flotte mobile vers ce que l’on appelle le smartphone éthique ou Fairphone. Ce téléphone a été conçu par une entreprise néerlandaise en intégrant les contraintes environnementales d’une part et de commerce équitable d’autre part. Le FairPhone2, vendu 399 € contient de l’or issu du commerce équitable mais il est aussi facilement réparable. Sur le plan des caractéristiques, il est animé par Android 7, dispose d’un écran 5 pouces et de 32 Go de stockage interne et sa batterie est remplaçable. On est loin des fiches techniques des smartphones à la mode, mais votre engagement pour l’environnement vaut bien quelques sacrifices !

 

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