Les ondes électromagnétiques émises par les téléphones portables sont parfois source d’inquiétude pour les utilisateurs. Une étude réalisée sur 379 modèles vendus en France aurait de quoi nous rassurer. Décryptage
Les téléphones portables sont devenus omniprésents dans nos vies et nous quittent rarement. Cette promiscuité inquiète parfois, car comme tout appareil électrique, ils émettent un rayonnement d’ondes électromagnétiques dont une partie est absorbée par le corps humain.
DAS : Rien à déclarer !
Cet effet est mesuré par le DAS, le « débit d’absorption spécifique », sur lequel s’est penchée l’Agence nationale des fréquences (ANFR). Entre 2012 et 2016, cet établissement public a analysé le DAS de 379 portables, en complément des données établies par les constructeurs. Et les résultats ont de quoi effacer les inquiétudes : la totalité des appareils, toutes marques et tous modèles confondus, respecte la réglementation avec un DAS qui se situe dans les limites établies, c’est-à-dire sous les 2 Watt/kg.
Et la tête ?
Et l’ANFR ne s’est pas limitée à mesurer les émissions d’ondes au niveau de la tête (téléphone au contact de l’oreille). Compte tenu des nouveaux usages, comme l’utilisation des oreillettes et l’échange de données plus massifs avec l’internet mobile et les MMS, l’agence a aussi mesuré les émissions au niveau du tronc ce qui correspond à un téléphone placé dans une poche de veste ou un sac. Ces mesures ont été faites par des laboratoires agréés et dans des conditions très exigeantes, avec un mobile à sa puissance maximale pendant 100% du temps pour une durée totale de 6 minutes, ce qui arrive rarement dans la réalité. Les résultats sont également inférieur aux 2 Watt/kg
Une publication annuelle
Dans un souci de transparence, l’Agence nationale des fréquences a même indiqué début juin qu’elle publiera désormais à chaque semestre l’ensemble des nouvelles mesures de DAS qu’elle réalisera, « pour s’assurer de la conformité des terminaux radioélectriques mis sur le marché par les constructeurs ». Rassurés ?
Pour en savoir plus sur cette étude, c’est ici.
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