Cette convention d’acteurs de la cyber-sécurité a eu lieu cette année à Disneyland Paris, les 24 et 25 juin dernier. Nous y avons croisé des Geeks « pur jus » bien évidemment, quelques institutionnels de la sécurité mondiale bien sûr, mais aussi pas mal d’étudiants et d’enfants venant s’essayer au hacking….
Bière au comptoir ou Job dating ?
Dans l’univers des conférences sur la « cyber »-sécurité, la Nuit du Hack tient plus du Festival des Vieilles Charrues (festival de musique à Carhaix) que des Victoires de la Musique. On y trouve le craquement du bon vieux disque vinyle plus que le son propre d’un format numérique Rien d’aseptisé, de la passion brute entretenue avec plaisir autour d’une bière. Oui mais ça n’est pas que ça…
C’est aussi « the place to be » lorsque l’on veut être recruté par des pure-players de la cyber-sécurité française. Tous les porte-fanions y sont représentés. Ils sortent le grand jeu pour séduire leurs futurs collaborateurs et collaboratrices. Car oui, que cela soit pour être « pen tester » (personne en charge de tester la sécurité d’un système informatique), auditeur, ou cyber-combattant au service de la nation, le métier se féminise…
Quelque soit la fonction, quelques soient les responsabilités, que l’on vienne de la société civile ou du privé, tous les échanges sont possibles dans une ambiance presque fraternelle. Et le bar du fond y est peut-être pour quelque chose !
Le mythe du geek !
Mais avant d’arriver dans ce joyeux désordre, le premier challenge fut de trouver le lieu. Un tel succès que le parking de l’hôtel était bondé, direction le parking des visiteurs, à l’autre bout du parc. Mais aucun panneau pour retrouver facilement son chemin. Comment faire ? : Suivre les foules ? Devais-je suivre la petite famille sympathique devant moi ou le groupe de barbus surexcités à ma droite ?
J’optai pour la barbe… Mauvais choix ! Le futur combattant numérique, le poilu des temps modernes était encore imberbe et en famille pour aller s’encanailler à la Nuit du Hack, pendant que les barbus se dirigeaient vers le château de la belle au bois dormant. Dur pour le cliché du Geek. …De quoi en perdre son code !
Une fois arrivé à l’hôtel où se tenait la conférence, je me rendis compte que le sujet n’avait pas grand chose d’underground. Familles et amis s’y étaient donnés rendez-vous, comme une sortie du dimanche traditionnelle (ou presque)…
Tesla, t’es là ?
Les portes s’ouvrèrent enfin. Un bruit de fond énorme envahissait la salle (à l’instar d’une salle de classe agitée) alors que les conférenciers récitaient leurs évangiles.
L’amiral Arnaud Coustilliere vint nous parler du combat numérique mené par l’armée Cyber. Julien Thomas, de Protektoid nous expliqua, démo à l’appui, les fragilités des permissions du système Androïd. Pendant ce temps des hackers se préparaient à relever les challenges proposés, avec en ligne de mire, la Tesla exposée pour l’occasion dont il fallait prendre le contrôle…
Car n’oublions pas que plus que de saluer Mickey ou d’écouter sagement les experts, beaucoup attendent de l’événement de pouvoir montrer la différence entre le bon et le mauvais hacker. Et le bon hacker, quand il voit il cible et une WarRoom, il « hack ». Alors que le mauvais, …..
Prochaine session en 2018 !
