Alors que la fermeture technique du réseau cuivre va s’échelonner sur tout le territoire jusqu’en 2030, les entreprises peuvent faire auditer leur parc de lignes RTC afin de gérer au mieux cette transition.

Depuis 1999, l’ADSL a permis à de très nombreuses entreprises de bénéficier d’une connexion internet haut débit, stable et puissante, en utilisant la ligne téléphonique cuivre traditionnelle. Mais le réseau cuivre a désormais atteint ses limites : obsolescence des équipements nécessaires à son fonctionnement et insuffisance des débits pour supporter les usages actuels (Cloud, flux vidéos, télétravail…).

Fin 2021, la fin de l’ADSL a été décidée. Il n’est désormais plus possible de commander une nouvelle ligne ADSL. La fermeture technique a débuté, elle, en 2022 et se poursuivra jusqu’en 2030, avec un retrait progressif des lignes de cuivre sur tout le territoire. Une opération lourde qui consiste à retirer plus d’un million de câbles, dont 60 % sont enterrés.

Fin du cuivre
Fin du cuivre

Fin du cuivre : votre opérateur peut réaliser un audit

Pour réussir ce tournant technologique majeur qu’est l’arrêt du réseau cuivre, il est important pour les entreprises d’identifier précisément la nature, et donc l’usage, de chacune des lignes analogiques RTC dont elles disposent. « 90 % des entreprises n’ont pas de connaissance exhaustive de leur parc. Beaucoup de lignes ont été souscrites au fil des années et en fonction de besoins qui sont devenus obsolètes », déclare Sarah Kowalczuk, Chargée de Missions Fin du RTC – APC chez Bouygues Telecom Entreprises.

C’est la raison pour laquelle Bouygues Telecom Entreprises propose une offre d’audit de parc analogique totalement sur mesure, afin que chaque entreprise puisse être auditée, sans minimum ou de maximum de nombre de lignes.

« Notre prestation d’audit de parc concerne les lignes analogiques et les lignes T0, T2. L’audit permet de déterminer vers quelle solution IP les entreprises peuvent migrer (fibre, 4G, Bflex…). L’audit permet de produire un état des lieux (un inventaire du parc de lignes RTC), d’identifier l’usage de ces lignes et de réaliser des préconisations de rationalisation et d’économies possibles », ajoute Sarah Kowalczuk.

Audit de parc : quel référent dans votre entreprise ?

La prestation dure en moyenne huit semaines. Des tests d’appels sont réalisés sur les lignes, à des jours et des horaires différents. En fonction de l’entreprise, cela peut concerner quelques lignes ou des milliers. Le but de ces appels est de comprendre la nature des lignes : lignes téléphoniques traditionnelles, fax, alarmes, sécurité, ascenseurs, applications métiers (télémétrie – télérelève), machines à affranchir… Les possibilités sont multiples.

Pour que l’audit puisse se réaliser dans les meilleures conditions, les équipes de l’opérateur ont besoin d’un référent dans l’entreprise qui va travailler avec elles, notamment pour leur donner accès aux extranets de facturation, ce qui leur permet d’analyser les flux de chaque ligne quel que soit l’opérateur initial.

Une fois l’audit effectué, un rapport est rédigé à partir des informations obtenues sur les usages des lignes. Ce rapport inclut des préconisations pour chaque ligne avec les instructions pour leur mise en place.

Comment autofinancer la prestation d’audit de parc de votre opérateur ?

« En moyenne, les audits préconisent la résiliation de 8 % des lignes analogiques, en raison notamment de la modification des habitudes de travail, notamment le télétravail et le travail hybride. Par ailleurs, le coût des solutions IP proposées est moins élevé que les solutions cuivre proposées auparavant. Cela permet de financer l’audit. L’entreprise s’y retrouve donc financièrement. Et elle possède après la prestation une parfaite connaissance de son parc », précise Sarah Kowalczuk.

« Nous fournissons une solution clé en main au client, avec une proposition de tarif et d’architecture IT. L’audit permet au client de réaliser un inventaire de ses lignes, une analyse de ses usages et d’obtenir des préconisations fournies par le commercial et l’ingénieur avant-vente. En tant qu’opérateur, nous possédons le savoir-faire pour réaliser ce type d’audit et remettre les préconisations. C’est notre ADN », conclut Sarah Kowalczuk.